Feeds:
Articles
Commentaires

Le dernier jour de 2015

Aujourd’hui est un jour particulier, c’est le dernier jour de l’année mais c’est également mon anniversaire…

Je ne suis pas spécialement fan de ces fêtes de fin d’année. Déjà parce que l’on mange beaucoup trop, à chaque fois je prends bien 2 ou 3 bons kilos que je mets plus d’1 mois à perdre. Et puis comme le nom l’indique ça marque la « fin » de l’année, pour moi le temps qui passe me rend triste, nostalgique…

En ce dernier jour de 2015 c’est souvent pour moi le moment de faire une rétro prospective de ce qui s’est passé durant cette année.

Le fait le plus marquant reste bien hélas la mort de mon bébé Sybelle survenue le 29 novembre. Elle s’est éteinte alors que j’étais partie 3 jours pour mon travail. Je crois qu’elle a choisit de partir en mon absence car le matin de mon départ, je lui avais donné à manger et elle avait dévoré sa gamelle sans aucun problème mais le soir même elle a arrêté de manger. Et elle s’est éteinte tout doucement le surlendemain d’après ce que m’a dit la personne qui gardaient mes chiens et la vétérinaire qui a confirmé la mort de Sybelle, m’a également dit que d’après la position de Sybelle quand elle est morte ça se voyait qu’elle était partie paisiblement chez elle dans son lit. Je savais que ça devait arriver mais ça n’empêche pas la douleur quand je regarde autour de moi et qu’elle n’est plus là. Ca n’empêche pas le manque quand je rentre et qu’elle ne me fait plus la fête… Elle m’a fait le plus beau cadeau qui soit en choisissant de partir en mon absence car elle sentait bien que je n’aurais pas eu la force de la laisser partir. Pour ça mon bébé, je te serai toujours reconnaissante, tu me manques mon cœur, je t’aime…

Et j’ai également subit la perte d’un oncle dont j’étais très proche enfant.

2015 marquera également un virage psychologique chez moi, l’acceptation de lâcher ce qui ne me correspond pas pour essayer de trouver ce qui m’ira…

Dans sa globalité 2015 n’aura pas été une bonne année car aucun évènement heureux ne peut compenser le malheur de la perte de ma Sybelle. Je suis donc plutôt contente que 2015 se finisse.

Voyons voir ce que me réserve 2016…

Je n’ai pas encore écrit une phrase de cet article mais je pleure déjà et je sais que je pleurerai encore plus fort à la fin et à chaque fois que je le relirai même des années après…

Ma Sybelle qui a 15 ans (Shit tzu) accumule les problèmes de santé et son système immunitaire devient de plus en faible de jour en jour. A ma dernière visite chez le vétérinaire, il y a 4 jours, ce dernier avait voulu l’euthanasier mais j’ai refusé car il restait encore un traitement que nous n’avions pas tenter et je voulais le faire. Aujourd’hui Sybelle va un peu mieux.

Mais j’ai bien conscience qu’elle est en fin de vie et que mon bébé va bientôt mourir… J’ai peur ! J’ai peur qu’elle refasse une rechute et que le vétérinaire me demande de prendre la décision d’abréger ses souffrances. Comment décider de mettre fin à la vie de ma petite puce ?? Moi qui ai toujours des angoisses sur la mort ce n’est que plus difficile.

Comment prendre un rendez vous et décider d’un jour et d’une heure pour l’euthanasier, mettre fin à sa vie…

Je suis effondrée

Rien n’est immuable…

C’est d’autant plus vrai dans la société de consommation dans laquelle nous vivons. On nous apprend à courir après un bonheur ou un bien-être qui finalement peut s’avérer très superficiel. Et à force de trop vouloir chercher on ne voit pas ce qui est important, on n’oublie de se contenter des petits bonheurs simples de la vie, on en veut toujours plus… mais la vie est courte.

Et est ce vraiment épanouissant de passer une bonne partie de sa vie à chercher ? Je pense qu’il y a beaucoup de personnes qui arrivent à la fin de leur vie et qui, finalement, n’ont même pas trouvé ce qu’il cherchait et finissent par avoir des regrets…

Je n’ai pas envie de chercher, je veux juste profiter de ce que la vie met précieusement sur mon chemin en me disant que c’est déjà beaucoup car il y a une citation du Dalaï Lama que j’aime beaucoup : « La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons »

Je suis tombée sur cette vidéo hier :

Je suis admirative de ce jeune talent qui a finalement tout compris…

Deux ans de silence…

Je n’ai plus l’inspiration que je pouvais avoir il y a quelques années de cela…

Ma mélancolie me permettait d’écrire mais cette mélancolie était teintée d’espoir donc elle me donnait envie malgré tout d’aller de l’avant. Aujourd’hui cette mélancolie est juste « terne ».

Je me revois plusieurs année en arrière avec mes rêves d’une famille, d’une maison avec un grand jardin qui me permettrait d’accueillir une meute de chien… Les années passent est mon rêve reste toujours un rêve qui me semble de plus en plus inaccessible… J’ai toutefois réalisé une toute petite partie de ce rêve en ayant accueilli 2 chiens supplémentaires. A force de voir tous ces chiens dans des refuges en danger d’euthanasie, je me suis lancée dans la protection animale en tant que bénévole. Mais ma maison et moi avons des limites alors 2 adoptions c’était déjà beaucoup, j’ai dû mettre un frein à mes activités de bénévole sinon j’allais me retrouver avec 50 chiens en moins de 2 mois.

La plus vieille de mes chiennes, Sybelle, a de plus en plus de mal à marcher, je sais qui ne lui reste pas tant de temps que ça à vivre, ça me brise le cœur…

Et dans deux semaines je pars au Vietnam. Ce voyage arrive au bon moment, j’avais besoin de me ressourcer, de retrouver ma famille, mes racines mais surtout je veux revoir mon grand père. Il a 85 ans. Il ne peut presque plus marcher, il fait parfois des séjours à l’hôpital dès qu’il digère mal… Je vais au Vietnam cette fois ci en sachant qu’il va falloir que je lui dise adieu en partant. Mais comment faire ? Comment dire ADIEU à une personne encore vivante ? Comment ne pas pleurer, ne pas crier sa douleur au moment de devoir partir ? Rien que l’idée du départ me fend le cœur, mes jambes se dérobent sous mon poids et je fonds en larmes…

Je ne sais même plus à quand remonte mon dernier post…

 

Ce soir je reprends mon clavier en pensant à Claude, Michel, mon petit bleuet… A vous tous qui me soutenez dans ce moyen d’expression qu’est l’écriture. J’ai même eu droit à une comparaison avec le grand écrivain japonais M. Murakami, excusez moi du peu :p

 

Ce n’est pas l’envie d’écrire qui m’a manqué cet dernier temps mais c’est plus l’enchevêtrement de douleurs, de doutes qui me tétanise. je ne trouve plus les mots à poser sur mes maux.

La vie est capricieuse, les gens de plus en plus compliqués à comprendre, du coup je traverse des moments difficiles et ceci depuis plusieurs années déjà. Je vois la vie défiler à toute allure et moi je suis toujours là, debout sur le quai d’une gare, les trains défilent mais il y a t-il un train pour moi ? 

Plus le temps passe et plus je doute… Je doute de tout. Je doute de moi, de ce que je suis, de mes capacités, de mon avenir…

 

Je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus ce que je peux faire, je ne sais plus où je vais…

 

On est à peine le 2 janvier et voilà que tout autour de moi ça ne parle que « troisième guerre mondiale » imminente 😦
Je déteste ces prévisions apocalyptiques, ça me donne des crises de psoriasis et une envie folle d’aller dévaliser les supermarchés de denrées alimentaires dont les dates de péremption sont loin trèèèès loin.
Mais je me retiens… 😦

J’ai une boule à l’estomac maintenant c’est malin ça !!

2012

Et bien nous voilà en 2012… Comme le temps passe vite c’est fou !

Bon je m’étais dit que je ne prendrais aucune résolution mais c’était sans compter un coup de fil de mon cher ami Claude. Alors voilà 2012 marquera le début de mon aventure dans l’écriture.
Depuis plusieurs années déjà Claude me pousse à écrire mais aujourd’hui il veut me voir faire les choses en grand. Il semblerait que ma plume soit fluide et agréable à lire. Donc fini de garder mes petits textes pour moi, je vais me lancer dans l’écriture d’un livre. Ca sera sûrement l’unique livre de ma vie mais pourquoi pas après tout, qui ne tente rien n’a rien :p

En attendant de me retrouver dans les bacs de libraires (ben vi hein je peux commencer à rêver ça ne coute rien LOL) Je continuerai comme chaque année à vous conter les aléas de ma vie 😉

Je vous souhaite à tous une excellente année 2012, pleine de joie et de bonheur.

Un dimanche sous la couette…

Ca faisait un moment que je n’étais pas passée par là… Emploi du temps chargé, manque d’inspiration… Un peu tout ça à la fois.
Alors je profite d’un peu de répit juste avant les fêtes pour venir poser mes pensées, mes réflections…

« Sous la couette… » ce n’est pas exactement la vérité car il faut bien que je sois devant mon PC pour écrire :p
Les dimanches où je ne regarde pas l’heure, où je me laisse vivre sans aucune culpabilité sont rares. Alors j’apprends à les apprécier à leur juste valeur sans me dire que c’est une perte de temps. Avec la vie que je mène en ce moment et en regardant autour de moi, je me dis que c’est un luxe.
Je pense que je ne me dirais plus cela dans quelques années, quand j’aurais trop de temps à ne plus savoir quoi en faire…

Je savoure particulièrement ce dimanche, nous sommes à la fin de l’année et c’est une période propice à la réflexion du bilan de mon année…
Je regarde derrière moi, me remémore les moments importants de l’année, j’analyse ce qui s’est passé, regarde dans quelle direction ma vie est allée et surtout je prends le temps de me demander si c’est la direction que je souhaite pour savoir si je continue dans ce sens ou si je dois tout chambouler dès le mois de janvier…

Alors que dire de mon année ? S’il y a un sentiment qui prédomine chez moi lorsque je repense à 2011 c’est bien le doute… Cette année n’a été qu’une suite de question. J’ai pu répondre à certaines d’entre elles, je me suis résignée à me dire que pour d’autres je n’aurais jamais la réponse et je cherche encore pour quelqu’unes…
Il me reste encore quelques jours avant de clore cette année et j’espère que ces derniers me permettront de finir 2011 sur une note plus douce…

Je ne suis pas très forte pour les résolutions, je n’ai jamais su m’y tenir alors je n’en fais plus… Je laisse mon coeur me conduire au gré des vents de la vie…

Je vous souhaite à tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.

Suis-je vraiment heureuse ?

Vu de l’extérieur on pourrait le croire mais si je me pose la question c’est que quelque chose me fait douter de l’être… Mais quoi ????

Cela faisait un moment que je n’avais pas poser des mots… Le temps file entre mes doigts, j’aurais beau vouloir l’arrêter mais ça m’est impossible. Et ce temps qui m’échappe m’effraye car il me pousse dans une direction mais je ne sais pas si c’est la bonne.
Les doutes s’installent petit à petit et me donne l’envie de tout chambouler. Pourquoi tout chambouler ? Et bien parce que quand tout est à reconstruire autour de moi je n’ai plus de doutes, plus de tourment et surtout j’ai l’impression de pouvoir repartir sur des meilleures bases… Des bases solides qui ne me donneront plus l’impression de perdre pied.

C’est marrant je pensais bien cacher mon état d’esprit et non finalement, Boun m’a avoué aujourd’hui qu’elle l’avait ressenti sans jamais trop vouloir aborder la question pour ne pas m’embrouiller plus. Et Carine qui a sûrement dû me « ressentir », qui a su tendre une perche pour que je l’attrape, m’aidant ainsi à regagner le bord alors que je me noyais…
Merci les amies d’être là.

C’est un peu l’image que j’ai de la vie…

Nous sommes tous assis sur ce tapis roulant et au bout, le trou noir, un gouffre sans fond… Et ce tapis continue sa course lentement rapprochant de plus en plus mes deux derniers grands parents de la chute…