Je ne sais même plus à quand remonte mon dernier post…
Ce soir je reprends mon clavier en pensant à Claude, Michel, mon petit bleuet… A vous tous qui me soutenez dans ce moyen d’expression qu’est l’écriture. J’ai même eu droit à une comparaison avec le grand écrivain japonais M. Murakami, excusez moi du peu :p
Ce n’est pas l’envie d’écrire qui m’a manqué cet dernier temps mais c’est plus l’enchevêtrement de douleurs, de doutes qui me tétanise. je ne trouve plus les mots à poser sur mes maux.
La vie est capricieuse, les gens de plus en plus compliqués à comprendre, du coup je traverse des moments difficiles et ceci depuis plusieurs années déjà. Je vois la vie défiler à toute allure et moi je suis toujours là, debout sur le quai d’une gare, les trains défilent mais il y a t-il un train pour moi ?
Plus le temps passe et plus je doute… Je doute de tout. Je doute de moi, de ce que je suis, de mes capacités, de mon avenir…
Je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus ce que je peux faire, je ne sais plus où je vais…
Une locomotive passera, qui recrachera les nuages de tes doutes en volutes de fumée… Crois-y ! Carine
Tiens ! Je passe par ici au hasard de mes associations d’idées et je ne pensais pas tomber sur un message récent. Content d’avoir de tes nouvelles, même si elles ne sont pas très bonnes … Le doute, la difficulté d’écrire, je pense savoir ce que c’est…. Peut-être as-tu avancé dans ton projet d’écriture romanesque (dont tu faisais état dans un message de l’année dernière) ? Courage, tu ne manques pas de qualités et ton horizon finira par se dégager !
courage courage 🙂
J’aimerai tellement reprendre ma plume aussi et laisser parler ce foutu hémisphère droit !
au plaisir de lire tes nouveaux posts 🙂
Je suis arrivée sur votre blog parce que je cherchais ce que voulait dire l’expression « je suis fier(e) de toi ». J’ai trouvé » lorsque vous dites « je suis fier de toi », vous dites en fait que vous êtes satisfait; … Je tenais à te dire que je suis extrêmement fière de toi et de ce que tu as accompli »
Votre texte « Je suis fier de toi – Juillet 2011 » illustre combien les enfants ont besoin de se sentir reconnu dans les yeux de leurs parents, cette reconnaissance qui se traduit par cette expression : « je suis fier(e) de toi ».
Naturellement je suis allée sur votre dernier texte qui parle de votre doute (je me permets de dire encore et encore…)
Je comprends comme c’est difficile de grandir sans la reconnaissance de sa valeur intrinsèque par ses parents c’est une situation que j’ai vécu et que bon nombre de personnes vivent aussi.
Mais un jour il faut arriver à être capable de se dire : « bon, maintenant j’ai 33 ans, je ne suis plus cet enfant sans défense. Il est temps que je devienne mon propre père et ma propre mère. Il est temps que j’arrête de chercher partout et d’attendre de tous qu’ils me disent ma valeur comme une mendiante de l’amour, il est temps que je me donne moi-même tout l’amour que je mérite et que JE me donne ce sens de ma valeur intrinsèque. »
Chacun est libre de son chemin….
et du nombre de trains qu’il veut continuer à voir passer…
en attendant de monter enfin dans le train de sa propre vie, celui dont le seul ticket est : « j’ai de la valeur telle que je suis et je peux être satisfaite de moi pour tout ce que j’ai accompli vaillamment jusqu’à présent. Je me donne à moi-même ce que j’ai attendu de mes parents et que je continue d’attendre des autres, maintenant je vais de l’avant et je crée ce que je désire de plus cher dans ma vie pour la vie accomplie que je désire, sans me trouver de justifications. »
Bonne continuation à vous.